Insémination caprine.
Ils partagent leurs expériences
DOUMBOUYA SALIOU, éleveur laitier en Aveyron (12)
En améliorant le niveau génétique du troupeau caprin, on améliore le potentiel de production des chèvres. Donc, pour une même ration, elles produiront un lait de meilleure qualité et en plus grande quantité. Deux éleveurs témoignent.
Insémination caprine.
Ils partagent leurs expériences
DOUMBOUYA SALIOU élève 260 chèvres de race Alpine pour la production de lait (1250kg de lait par chèvre).
- Utilisateur d'IA depuis 2005
- 65% de réussite à l'IA
- 38% des femelles sont inséminées
Pour quelles raisons utilisez-vous l'IA ?
« L’insémination m’a permis d’augmenter régulièrement la qualité et la quantité de lait produit par chèvre. Je préfère investir dans l’IA et le contrôle laitier plutôt que dans du matériel. C’est le troupeau qui me fait vivre » admet Saliou DOUMBOUYA. L’éleveur poursuit « pour produire du lait, il faut des bons fourrages et de la bonne génétique fiable. Je ne fais pas d’impasse sur ces deux éléments. »
L’investissement génétique a permis une amélioration régulière de la morphologie des chèvres et des conditions de traite. Le pointage morphologique et le suivi génétique réalisés par CAPGENES aident l’éleveur à trier ses meilleures chèvres et à se comparer aux autres troupeaux. « C’est bien d’avoir un regard extérieur. Sans le contrôle laitier, on a parfois des surprises sur les performances de ses animaux. Certaines chèvres font moins de lait et de taux pour les mêmes quantités ingérées.»
SYLVIE BISOGNIN, éleveuse fromagère dans l'Hérault (34)
SYLVIE BISOGNIN élève 60 chèvres de race Alpine pour la production de fromages.
- Utilisateur d'IA depuis 2005
- 80% de réussite à l'IA
- 34% des femelles sont inséminées
"J'utilise l'IA pour sécuriser au maximum ma production en quantité et en qualité !"
« Je produis et vends en circuit court des fromages sous AOP Pélardon. En investissant régulièrement dans la génétique via l’insémination et le suivi de troupeau avec le contrôle laitier, je produis plus de lait avec moins de chèvres. Cela se traduit par moins de travail et plus de rentabilité économique » explique Sylvie. Elle ajoute « avec l’IA, je sécurise la production et la qualité : je fabrique 2,3 fromages par litre de lait. Le TP est supérieur à 36 et en augmentant le lait par chèvre, j’ai baissé mon effectif de chèvres traites. »
« Je sécurise aussi le sanitaire car, depuis 18 ans, je n’ai introduit aucun animal dans le troupeau. Je participe au contrôle laitier, cela me permet de choisir mon renouvellement. Sans contrôle de performances, je ne vois pas comment peut-on choisir un renouvellement de qualité. D'un point de vue sanitaire et technique, le contrôle laitier et l'IA sont des investissements certes un peu long mais fiables, c'est une sécurité pour l'avenir de mon troupeau. »