PORCIGENE
Inauguration du nouveau bâtiment
Afin de marquer l’entrée en service des nouvelles installations, PORCIGENE a rassemblé une centaine d’éleveurs, vétérinaires et techniciens porcins le 17 juin 2009 à Blaye les Mines (81).

Une journée avait été organisée pour présenter la nouvelle salle de prélèvement de semence COLLECTIS et le nouvel hébergement d’une partie des verrats. Le docteur vétérinaire Jean-Michel Guillaume est revenu sur les aspects liés à la biosécurité et Luc Liégeois (responsable R&D à GENES DIFFUSION) a fait un tour d’horizon des axes de recherche actuels avant de présenter le GEMIX (encapsulation des spermatozoïdes).


Jean-Pierre Louge, responsable technique de la structure, est intervenu au cours de cette journée pour présenter les nouvelles installations «nous avons cherché à rationnaliser les coûts de production et donc à rassembler à Blaye-les-Mines tous les verrats sur un seul et même site». Les équipements et l’organisation du nouveau bâtiment permettent eux-aussi de «gagner en productivité.»

Après un temps de stimulation, l’opérateur introduit la verge du verrat dans un vagin artificiel.
Un éjaculat produit en général 300 ml de semence et permet de produire 34 à 38 doses.
Un verrat est prélevé en moyenne 3 fois chaque 15 jours.

Une salle de prélèvement révolutionnaire
«Pour gagner en cadence, nous avons opté pour un système de prélèvement de la semence COLLECTIS ®, qui permet de passer à 5 / 6 verrats à l’heure.»prècise Jean-Pierre Louge. Il s’agit d’une salle avec une fosse, qui permet l’accès à 4 postes de collecte automatisée. Chacun est équipé d’un vagin artificiel télécommandé, qui permet de collecter la semence plus rapidement et avec de meilleures garanties sanitaires.
Le bien-être des verrats privilégié
En matière de logement, le choix de PORCIGENE s’est porté sur les travées sur litière paillée. «Nous avons 3 travées de 17 cases, chacune mesurant 6 m². Pour l’alimentation, nous sommes restés sur une alimentation manuelle. Cela nous permet de bien rester au contact des animaux : c’est important pour la collecte et pour la surveillance sanitaire.» L’abreuvement a été laissé libre : les verrats ont donc de l’eau à volonté. Pour la régulation de la température du bâtiment, la structure a opté pour un système de cooling. «Tout est géré par une centrale, qui se met en marche dès que la température du bâtiment dépasse les 20°C. Nous espérons que ce sera plus efficace qu’une climatisation !»